Jour d’entrée en carême, il est vécu dans la pénitence à travers laquelle nous manifestons notre désir personnel de nous convertir, de nous remettre sous le regard de Dieu.
Au cours d’une célébration eucharistique, nous recevons la marque des cendres sur le front tout en entendant l’une des deux phrases suivantes : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » ou bien « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras poussière ».

Les cendres représentent la fragilité de l’homme pêcheur. Il s’agit de reconnaître notre faiblesse, de manifester notre regret du péché et surtout de signifier notre espérance dans la miséricorde de Dieu.
Les cendres qui sont imposées sur le front de chacun viennent du buis béni lors de la fête des Rameaux de l’année précédente qui ont été brûlés. Elles nous rappellent notre condition mortelle et nous invitent à nous convertir ; par les Cendres, nous nous rappelons l’essentiel de notre démarche de carême.

Jésus disait à ses disciples : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer… Ton Père voit ce que tu fais dans le secret… » (Mt 6, 1-4)
La consigne est toute simple mais elle donne un surplus de sens au partage, à la prière et au jeûne particulièrement en ce temps de grâce qu’est le Carême.
Par trois fois Jésus dira à ses disciples : « Ton Père voit ce que tu fais dans le secret, il te le revaudra… »

  • Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.
  • Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.
  • Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

Alors, pourquoi ne pas se laisser regarder par Dieu dans le secret de nos vies ?

Mme MORET Claudine