Joie d’accueillir Camille qui nous rejoint pour la première fois. Voici quelques paroles de vie, libres et surprenantes, glanées en fin de week-end et que nous nous offrons les uns aux autres.
– « Dans le texte d’évangile en Luc 7, 11-17, écouté, mâché, remâché, nous recevons une parole de Jésus donnée “à un mort”, “fils unique engendré pour sa mère”, une parole qui permet à la vie nouvelle d’être donnée. La relation est rétablie. »
– « Sans parole, il n’y a plus de relation…, la violence risque de s’installer. Les paroles reçues m’amènent à reconnaître Dieu qui se révèle par le poids de sa présence au milieu de nous, en nous : une eucharistie. Oui vraiment la profondeur de nos échanges nous a fait reconnaître sa présence, Alléluia ! Merci de nous permettre de réécrire et de nous remettre en mémoire les perles du week-end. »
– « Plaisir à échanger. La parole est libre, surprenante, enrichissante. Comment faire sortir ce que j’ai entendu ? La Parole transmise par l’Évangile ne se résume pas seulement en une suite de caractères d’imprimerie formant des mots et des idées sur des pages de papier d’un livre joliment relié. Elle est bien plus que cela lorsqu’on la vit dans le partage à plusieurs, l’écoute de chacun, le respect de ce que dit l’autre, l’étonnement du don que chacune et chacun fait au groupe, y compris lorsque le texte fait place aux échanges divers au cours des repas. Comment garder cela pour nous tout seul ? Comment témoigner que cette Parole, au-delà des mots écrits, lus ou médités, peut remplir un espace de plus en plus grand autour de nous ? Comment témoigner de cette richesse ? »

– « Après notre rencontre, je repars avec ces mots : Prophète – Parole – Esprit. Découverte de mots à écouter et pouvoir les vivre dans mon cœur. Merci au groupe. »

– « J’aime ! C’est une bonne recette pour cheminer vers le ciel. Comment rendre et goûter la Parole de Dieu ? Car elle est vivante et comme le dit le prophète Ezéchiel au chapitre 3, 2 : « elle fut dans ma bouche douce comme le miel…  mange-la, porte-la aux autres… » Oui, elle nourrit ma foi. »

– « Eblouissement de la dimension de la Parole : Jésus est vraiment humain, connecté au Père, toute sa vie est Parole. La Parole peut passer aussi par moi. J’ai à être espace pour que, par moi, la Parole passe et touche celui ou celle à qui le Père veut donner sa grâce. »

– « Ensemble nous avons lu la Parole qui donne vie, toute parole est parole de Dieu qui met en relation, qui est Vie dans la vie. »

– « Sentiment de joie, épaté par les réflexions de l’un, de l’autre, qui arrive par des biais que je n’avais pas prévus. Chacun déplace d’un côté, de l’autre. Des échanges riches apportés, entendus. Nous ne nous prenons pas au sérieux, mais tous nos échanges sont très sérieux, sincères. On est ce qu’on est, on le pose et le propose à l’autre et c’est accueilli. C’est très, très agréable. »

– « L’importance de la richesse du partage, de la nourriture. C’est une invitation à la disponibilité, au vide, pour recevoir la Parole. Une invitation à être totalement (je n’y arriverai jamais) le plus possible disponible, sans avoir des idées toutes faites. Ecouter le Seigneur : ‘Que veux-tu me dire ?’ »

– « Cela est relativement nouveau pour moi. Découverte profonde. Souvent quand je lis la parole de Dieu, d’abord je la lis trop vite. Je repars avec l’intention maintenant de la lire avec l’esprit vide. Donc, une invitation à lire doucement. Un groupe accueillant et sympathique. »

– « Ces rencontres : temps de vrai bonheur, de paix. Je reçois des partages, des rencontres, je repars toujours avec la découverte d’un visage de Dieu différent. Visage d’un Dieu qui donne la vie, qui prend en compte les souffrances humaines. C’est un espace de libération, de liberté pour continuer à avancer dans la paix. Les deux mots qui m’ont frappé sont : « Ne pleure pas », « Sois éveillé ». Je veux les garder, les grignoter dans la prière. »

– « Dans ce texte, la Gloire de Dieu a été manifestée grâce à Jésus qui a été “entraillé”, qui a retrouvé cette femme au plus profond de sa détresse, au plus profond de ses souffrances. Et du coup, cette humanité de Dieu n’a rien à voir avec ce dieu tout puissant enseigné qui nous a tellement perturbé, ce dieu qui faisait peur. Alors qu’au contraire, ce Jésus qui va nous chercher tout au fond de nos souffrances, de nos entrailles, c’est cela qui me touche. »

Le prochain week-end aura lieu les 28 et 29 septembre 2024,
toujours à Montferrand-le-Château.
Nous serions heureux de vous accueillir….

L’équipe d’animation