L’espérance que donne le pardon de Dieu
L’espérance sous-tend tous les textes de ce dimanche au regard des grâces déjà reçues.
Dans la première lecture, Dieu, « lui qui fit un chemin dans la mer », nous supplie de nous souvenir des grâces dont il nous a comblés. Car celui qui se souvient des bienfaits déjà reçus a le cœur plein d’espérance.
Le psaume rappelle que Dieu a donné, il donnera encore : « Quand le Seigneur ramena nos captifs… »

Dans la seconde lecture, pour Paul, « une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but… ». Son espérance est de « connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection ». Puissions-nous, nous aussi avoir un tel projet, une telle espérance !
Enfin l’Evangile est lui aussi porteur d’une grande espérance pour chacun des acteurs qui, humblement, reconnaît sa faute, son péché. Les scribes et les pharisiens qui amènent la femme à Jésus, entendent sa Parole et comprennent qu’ils sont eux aussi des pécheurs : ils s’en vont l’un après l’autre. La femme attend, ne dit rien… Jésus lui ouvre un passage : « Je ne te condamne pas. Va… ». Pour elle brille l’espérance d’une vie nouvelle.
Sœurs de l’Alliance, ne perdons pas de vue, le pourquoi de notre consécration. Notre espérance se fonde sur la fidélité du Seigneur à sa Parole. Devant lui, nous reconnaissant nous aussi avec nos limites, nos péchés, nous faisons confiance à son amour infini, sa miséricorde, qui guérit, relève et ouvre un chemin toujours nouveau.
Sœur Anne Claude
