Suite à la canonisation de Sœur Faustine, le Pape Jean-Paul II a institué ce dimanche celui de la divine Miséricorde. Les traductions françaises oscillent de la miséricorde à l’amour, en passant par la tendresse, la pitié, la compassion, la clémence, la bonté et même la grâce.

De nombreux  psaumes traduisent bien cette tendresse de Dieu pour son peuple : « Pitié pour moi, Seigneur, en ta grande tendresse, efface mon péché » Ps 50 car éternelle est sa miséricorde –Ps 136 – et en lui est la miséricorde – Ps 130 –

  Jésus, lui-même, a montré le visage de la miséricorde divine à travers ses actes et ses paraboles, comme celle du fils prodigue. Quand le père l’aperçoit de loin, il est « touché de compassion ». Nous aussi, nous avons le devoir d’être miséricordieux « comme votre Père est miséricordieux ». Cette tendresse doit me rendre, tel le bon samaritain, proche des misérables que je rencontre sur mon chemin.

A nous  de mettre en pratique ce commandement de l’amour, sous toutes ses formes, sur lequel nous serons jugés.
                                                                          Sœur Reine Marie