Quand la fête de la Saint Jacques (25 juillet) tombe un dimanche… on parle d’année jacquaire, d’année sainte compostellane ou de jubilé. L’évènement se reproduit tous les 5, 6 et 11 ans et ce, jusqu’à 15 fois par siècle. Ce n’est qu’à la fin du moyen-âge, en 1428, que l’on trouve trace de la première année sainte compostellane historiquement attestée.
A cette occasion, du premier jour au dernier jour de l’année concernée, la porte sainte de la Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle est ouverte. Ano Santo Xacobeo (en galicien) est alors déclarée. La tradition très ancienne de cette fête a été relancée en 1965. A cette occasion, des centaines de milliers de pèlerins du monde entier se lancent sur les chemins, avec pour certains, l’objectif d’arriver à Santiago le 25 juillet.
Un chemin qui passe par la cathédrale de Belfort
Après le mot d’introduction de Danielle Brun-Vaunier, présidente de l’Association Franc-Comtoise des Chemins de Compostelle, un membre de cette association a accroché au-dessus de la crèche la reproduction d’une balise du chemin de Compostelle, laquelle symbolise à la fois une coquille et une étoile.
Chaque année, plus de 500 pèlerins passent par Belfort. Un quart d’entre eux sont accueillis à la maison d’accueil ouverte par le diocèse en 2016 et tenue par les sœurs de l’alliance.
La fête de l’Épiphanie ce 3 janvier a été l’occasion d’ouvrir l’année jacquaire à la cathédrale de Belfort lors de la messe de 10H.
Mgr Blanchet a fait le lien tout au long de la célébration entre les rois mages qui ont quitté leurs pays en suivant l’étoile jusqu’à Bethléem et les pèlerins qui quittent leur domicile en suivant les balises jusqu’à Compostelle.
L’évêque a aussi mentionné dans son homélie qu’à l’image des mages qui repartent de Bethléem par un autre chemin, les pèlerins qui arrivent à Compostelle au terme de longs jours de marche rentrent généralement transformés chez eux. Il a mentionné également que beaucoup de ceux qui prennent le chemin comme randonneurs arrivent auprès de Saint-Jacques comme pèlerins. Une intention de prière a ensuite été formulée pour que les pèlerins trouvent ce qu’ils cherchent au plus profond de leur cœur. L’organiste a lui aussi participé à cette évocation jacquaire en jouant un air traditionnel des pèlerins de Compostelle. À la fin de la messe les participants étaient invités à se rendre près de la crèche et à y prendre une reproduction de la prière à Saint-Jacques.
Enfin les membres de l’AF-CCC (Association Franc-Comtoise des Chemins de Compostelle) et les sœurs de la communauté de Belfort ont échangé avec les personnes intéressées par ce chemin.
Membres de l’ l’AF-CCC et la communauté de Belfort