Ce dimanche, le Livre du Deutéronome rappelle l’expérience du peuple de Dieu conduit par le Seigneur : la descente en Egypte, la vie en immigré et la prospérité qui a entraîné la maltraitance par les Egyptiens se sentant menacés, les cris de détresse du peuple vers Dieu et ce qui en a résulté : la sortie d’Egypte « à main forte et à bras étendu », puis la conduite à travers le désert jusque dans la Terre promise, « pays ruisselant de lait et de miel ». Arrivé en ce lieu, le peuple reconnaissant offrira les prémices de ses récoltes.
Dieu a tenu ses promesses et le peuple a eu raison d’espérer en lui, en sa Parole.
Et nous, sur quoi peut s’appuyer notre espérance ? Relisons notre histoire personnelle, mais aussi celle de notre Congrégation… A travers joies et épreuves, dynamisme et lassitude, nous pouvons y « lire » les traces de Dieu, sa conduite toujours empreinte de miséricorde, voire de tendresse. Si nous sommes arrivées à ce jour, personnellement ou en Congrégation, reconnaissons la présence du Seigneur à nos côtés ou même nous portant, comme le dit si bien l’histoire des traces de pas sur le sable… Jamais le Seigneur ne nous a abandonnées. Il ne cesse de nous donner ce dont nous avons besoin.
Tournons-nous vers Lui et renouvelons-Lui notre confiance et notre espérance, en prenant à notre compte les mots du Psaume : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
Sœur Anne Claude