Une foi efficace s’oppose à la peur.
Vous ne pouvez pas dire que vous avez la foi, si vous ne savez pas encourager ni apprécier les belles initiatives des autres en vue du bien ; si vous avez honte de l’affirmer, ou si vous n’êtes pas capables de parler de Jésus Christ à vos amis, ni autour de vous. Avoir la peur n’est pas un péché, mais c’est un signe qui exprime la fragilité de notre foi. Pierre suivait Jésus en marchant sur les eaux ; il eut peur et commençait à enfoncer. Jésus après l’avoir sauvé, lui dit : « homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté, as-tu peur ? (Mt 14,22-33)». Après la mort de Jésus, tous les Apôtres s’étaient enfermés au Cénacle parce qu’ils avaient peur des juifs.
Mais après la résurrection du Christ et la Pentecôte, les voilà devant le Conseil suprême entrain d’annoncer publiquement avec conviction et détermination les raisons pour lesquelles il faut avoir la foi en Jésus Christ. Oui, la mort nous plonge dans l’obscurité du doute, de la peur, de l’ignorance, parfois de manque de confiance. Alors que la résurrection vient ébranler la peur et le doute. Elle nous ouvre le chemin de l’espérance, de la fidélité et de la confiance en Dieu et en son Fils. Seigneur augmente en nous la foi, pour ne jamais trahir notre identité chrétienne.
Sœur Estelle
