Un peu d’histoire locale…
Une communauté de Sœurs est présente sur le territoire depuis plus de 105 ans….

Le chalet d’Arguel était un ancien pavillon de chasse appartenant aux comtes d’Arguel… Vers les années 1917 – 1919, un médecin, le Docteur BON, décide d’acheter ce bâtiment pour en faire une clinique médicale. Très rapidement, il sollicite la Congrégation Notre Dame de Compassion de Villersexel pour que des Sœurs viennent y travailler. En juillet 1919, 3 Sœurs y sont envoyées… La clinique se développe, les malades y viennent plus nombreux, et en même temps que les Sœurs, des employées sont embauchées. Ce sont pour la plupart des jeunes filles de la campagne du Doubs. Pour les loger, un bâtiment de ferme tout proche est transformé en chambres avec salle de séjour car elles ne retournaient dans leurs familles qu’aux périodes de vacances.
En 1937, le Docteur BON, cessant son activité, les Sœurs reprennent la direction… Petit à petit, l’activité de la clinique se transforme. Elle devient une maison de convalescence, accueillant des malades venant de l’hôpital ou des cliniques chirurgicales de Besançon.
En 1989, les Sœurs déménagent là où vivaient les employées, la maison Saint-Joseph, l’actuelle communauté.
Dès les années 1990, les séjours de convalescence diminuent… Les cliniques chirurgicales de Besançon sont reprises par des groupes financiers qui construisent de gros établissements… L’activité de la clinique est englobée dans le même mouvement… en 1992, la clinique ferme et les lits sont transférés à la clinique Saint-Vincent de Besançon. Les bâtiments se trouvent donc libres ; la Congrégation recherche un acquéreur… et finalement, la clinique est achetée, en 2002 par un cabinet d’experts-comptables….
Malgré cette fermeture, les Sœurs demeurent sur le site à cause d’un double désir, celui de la Congrégation d’une part qui souhaitait maintenir une présence de la vie religieuse en ce lieu, et par l’Eglise locale d’autre part, qui souhaitait aussi cette présence sur le secteur.
Mais aujourd’hui, nous nous voyons dans l’obligation de fermer cette communauté à cause de la fragilité des santés mais aussi de l’habitat qui n’est plus adapté et bien trop grand pour trois ou quatre Sœurs. Celles-ci continueront leur mission, envoyées en d’autres lieux plus fonctionnels et selon les besoins des unes ou des autres.



Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont œuvré avec les Sœurs et qui les ont aussi aidées de multiples manières à travailler au bien de leurs frères et sœurs, dans l’évangélisation pour l’avènement du Royaume.
Sœur Bénédicte