« Je crois en toi, Seigneur ; fortifie ma foi ! »

Cinquième dimanche de carême

Jésus avait des amis : Marthe, Marie et Lazare de Béthanie chez qui il aimait se reposer. C’est pourquoi la mort de Lazare est pour lui une épreuve, tout comme la mort de l’un de nos proches. Pour lui, elle est encore plus qu’un événement douloureux, elle sera le signe de la puissance du Père. La mort de Lazare et son réveil du tombeau annoncent déjà et préfigurent la propre Résurrection de Jésus au matin de Pâques. Jésus ne dit-il pas à Marthe : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »

Jésus, le Verbe fait chair, toujours en relation intime avec le Père, veut affermir la foi de ceux qui l’entourent : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours. ; mais  je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »  C’est alors qu’il appelle Lazare hors du tombeau et que celui-ci apparaît enveloppé de bandelettes, à la vue de tous ceux qui étaient présents.

Deux mille ans après, nous croyons nous aussi que Jésus, Parole du Père, agit avec puissance. Avec lui, la mort n’a pas le dernier mot. Comme Marthe, faisons-lui confiance et affirmons par nos paroles et notre vie : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

                                                   Sœur Anne Claude