Jésus entre à Jérusalem. La foule, joyeuse l’acclame : « Hosanna au Fils de David ! »
Et nous, quelle est notre action de grâce devant toutes les merveilles accomplies par Jésus durant sa vie publique ?

 

        Ce dimanche marque la fin du Carême et ouvre  la Semaine Sainte. Elle est un passage, une porte d’entrée, symbolisé par la procession des Rameaux. Ceux-ci, toujours verts, sont des louanges symbolisant la victoire que le Seigneur allait remporter sur la mort et anticipent l’entrée de Jésus dans la Jérusalem céleste.

Arrivé près du Mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples chercher un ânon auprès de son propriétaire. Ainsi, Jésus n’a pas choisi la puissance du cheval mais la douceur d’un ânon.

Le prophète Zacharie l’avait annoncé en ces termes : « Ne crains pas, fille de Sion ! Voici que ton Roi vient à toi, assis sur un ânon, petit d’une ânesse. »

Quand Jésus, vêtu de rouge, entre dans Jérusalem, toute la ville est en émoi. La foule, en liesse, brandit des rameaux d’olivier et déploie des manteaux sous ses pas. Elle en jonchait le chemin avec un enthousiasme communicatif.

La foule qui l’acclame : « Hosanna, Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. », préfigure celle qui demandera sa condamnation à mort.
Pourquoi ce moment de gloire avant la Passion ? Laissons-nous interpeller par Celui qui peut nous montrer la route à suivre.

                                                                        Sœur Reine Marie