« La vie jaillira de la mort ».

C’est avec courage que nous poursuivons notre marche vers Pâques, sûres que « la vie jaillira de la mort ».

Le contexte actuel du monde pourrait nous pousser à la désespérance. Les images qui nous proviennent d’Ukraine sont terribles, et cela nous atteint profondément. Que pouvons-nous faire ? Sinon de prier du plus profond de notre cœur et offrir nos vies. L’espérance doit habiter notre cœur. Si nous croyons à la force de la prière, cela peut changer notre regard et ainsi nous pouvons nous offrir nous-mêmes.

« Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu ; c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre ». (Rm 12,1)

Comme nous y invite notre Livre de Vie I au N° 54, « La prière est appel à nous laisser envahir par l’Esprit, à acquérir un cœur évangélique et à porter un autre regard sur les personnes et les évènements ».

Certaines de nos sœurs se sont portées volontaires pour aider dans les lieux d’accueil. Mais si nous ne pouvons pas concrètement participer aux appels qui nous sont adressés pour rendre quelques services, nous sommes conviées à porter tout cela dans la prière. C’est notre mission de porter devant le Seigneur tout ce peuple en souffrance. Renouvelons en nous ce désir du goût de l’espérance.

Au cœur de ce monde, soyons des témoins actifs par notre prière et que notre relation au Christ nous transforme de l’intérieur.

                                                                                        Sœur Marie-Yvette